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Bonjour, Suites aux échanges sur FB avec Teiki Pambrun sur Dieu et les dieux, voici extrait de mon premier recueil un texte destiné à Jean-Marc :
Le Panthéon,
Près des dieux, j’en suis sûre
Dans ton monde éternel,
Fait de bleu et d’azur,
Ton bel esprit rayonne.
Tandis que dans nos cœurs,
Pour nous pauvres mortels
Toujours le glas résonne,
Depuis que le malheur
Au loin t’a emporté,
Laissant désemparés,
Tous ceux qui t’ont aimé
O mon fils bien aimé.
écrit en septembre 2011, mais toujours ressenti.
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Sang-mêlé,
De sang-mêlé je suis
N'allez pourtant pas croire
Que je sois un produit
Métissé jaune ou noir.
Je suis un bon mixage
Des provinces de France,
Et à travers les âges
Mon sang vient de la Rance,
Quelques goutte du Nord,
Ou du Comté de Foix,
La légende bien à tort
Parle de celle d'un roi.
La Bretagne l'emporte
Avec l'Ille et Vilaine,
Luttant en quelque sorte
Contre les Ruxéennes *nom se rapportant à Rieux de Pelleport, berceau côté paternel
... la suite une prochaine fois ...
Ce petit texte m'a fait replonger dans mes recherches généalogiques que j'avais délaissées au profit de mes poésies ( on ne peut pas être à la foire et au moulin (N'est-ce pas? )
Me voici donc partie à la chasse au documents sur "Archive en ligne" après bien des vicissitudes dues à mon inexpérience, car la technicité sur ordinateur est vraiment à mes yeux un monde inaccessible.
Enfin, ô miracle, mes efforts se trouvent récompensés, et j'arrive à déchiffrer l'acte de naissance d'une aïeule côté maternel (6ème génération). Je vous livre ci-dessous la transcription de cet acte dans une police qui me semble bien adaptée à l'époque.
BMS- La Poitevinière - Maine et Loire.
Le onzième jour de novembre mil sept cent cinquante-neuf a été baptisée par nous vicaire soussigné, Marie née ce jour, fille de Charles Girault, tisserand de ce bourg et de Catherine Branchereau son épouse, a été parrain Jacques Girault oncle de l’enfant et marraine Renée Branchereau, fille, tante de l’enfant de cette paroisse, qui ont dit ne savoir signer.
V. Bernier vicaire.
Et voilà ce sera tout pour aujourd'hui Bonne Lecture.
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Il me semblait vous avoir annoncé cette manifestation mais non, apparemment je ne l'ai fait que sur FB.
Enfin le 15 Mars dernier la nouvelle édition s'est tenue à St Carné, ville proche de chez moi. C'est un peu notre salon du livre.......
La Route du Livre initiée par Mme Françoise Langlais et organisée par les bibliothèques de certaines communes de sud de Dinan, avait pour thème en 2013 "LA GOURMANDISE" et en 2015 "LE VOYAGE".
Françoise Langlais
Participait une quarantaine d'écrivains, peintres, musiciens, relieurs et photographes d'art. Les échanges entre participants furent agréables voire amicaux et enrichissants par contre nous n'avons pas été envahis par un foule de visiteurs.
Avec Fabienne Leroy fidèle parmi les fidèles
Je présentais mes modestes recueils, espérant vendre quelques exemplaires, très timide réussite.
Comme en 2013, j'avais emporté trois livres de Jean-Marc, dans le seul but de pouvoir parler de lui, ce que j'ai pu faire avec enthousiasme.
Vous avez ainsi le résumé de cette journée, durant laquelle j'ai regretté que aucun texte ne soit lu. A bientôt pour le prochain salon.
A bientôt
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Presse locale
Les lycéennes de Caulnes en conteuses
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Quatrième anniversaire, Le Bambou Noir,
Le quatrième anniversaire du grand départ de Jean-Marc s’est révélé moins triste que prévu grâce à la mise en place par le Théatre du Versant, une troupe d’acteurs et amis de Jean-Marc, d’une œuvre théâtrale : Le Bambou Noir. Tirée du bouquin éponyme, de l’île aux anthropologues et l’Allégorie de la natte, entre autres.
Il est à préciser, qu’à la suite de la disparition de mon fils, j'ai été victime d’un AVC. Mon souci latent était que cette disparition avait été passée sous silence et de ce fait que même son nom était déjà tombé dans l’oubli.
Dès que j’avais été en mesure d’aligner quelques mots j’avais écrit : BATTEZ TAMBOUR
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J’aurai voulu battre tambour
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Dans toute ville aux alentours
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Pour que chacun sache l’amour
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Que tu répandais chaque jour,
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Par tes écrits, par tes dessin
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Par ta seule présence, enfin !
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Tu pouvais être pédagogue
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Ou simplement mener pirogue.
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Dans toutes les situations
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Tu étais à l’aise, bon garçon.
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Nombreuses étaient tes qualités
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Musique, poésies, roman
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C’était, en un mot, du talent
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Reconnu et étiqueté.
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Tout ça, je voulais le crier
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A la face du monde entier,
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Pour qu’on se souvienne de toi,
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Et que ton image resplendisse.
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Que jamais dans l’anonymat,
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Ton nom et prénom ne périssent.
C’était ma façon à moi de crier mon désespoir de voir s’étioler le souvenir de mon fils bien aimé, alors que j’aurais voulu que tous et toutes chantent ses qualités et mérites. Alors que j’aurais souhaité que l’on parle encore et encore de lui.
Trois ans et quelques mois plus tard, voilà, la chose faite grâce au travail acharné et au dévouement de cette fine équipe qui par leur action : rend hommage à Jean-Marc et met du miel sur les blessures de mon cœur.
C’est ainsi que le petit texte que j’adresse chaque 12 du mois à ce fils tant aimé s’est vu légèrement modifié et adapté à la circonstance.
Je vous le livre tel qu’il m’a été inspiré :
Quatre ans
Ce quatrième anniversaire
Est peut-être moins douloureux,
Pourtant revient ce goût amer
Qui rend les gens si malheureux.
Trouver le moyen de survivre,
Donner un sens aux lendemains,
Seuls les mots me grisent, m’enivrent,
Apaisent un peu mon chagrin
Pourtant je ressens ta présence,
Avec ton doux sourire moqueur,
Car ces jours ci, c’est une chance,
Tu vas être mis à l’honneur.
De fait, une équipe d’amis,
Partageant : idées, convictions,
En une œuvre choisie, a mis
En valeur : pensées, émotions.
Le huit, lors de l’avant-première,
Je suis certaine que ton mana
Et ton humeur primesautière,
Hanteront ceux qui seront là,
Vêtu d’un habit de lumière,
Toujours présent mon cher farceur,
Invisible à la terre entière
Seuls te verront les yeux du cœur.
Bobital, le 12 Février 2015.
Mauruuru à Gaël Ravas, Tuteina Ronald Teuhi, Safia Ana Hammideche, Herveline Rolland, Samuel Jego, et à tous ceux et celles qui ont œuvré dans l’ombre ou la lumière pour la réussite de ce spectacle.
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Tendresse et bonne année en ce temps troublés
En tout premier lieu je dois souhaiter à tous et à toutes une heureuse, belle et tendre année, car j'estime que dans la vie la tendresse fait supporter bien des tracas. De plus elle vous entoure d'une espèce de protection qui amortit les heurts journaliers.
La tendresse c'est aussi fort que l'amour mais sous une autre forme : Elle peut s'exprimer d'un mot, d'un geste, d'un regard, et si vous avez de la chance elle vous accompagnera tout au long de votre vie.
Je voudrais ajouter que si l'amour s'étiole avec les ans la tendresse elle se bonifie avec le temps. Si quelqu'un vous déçoit il suffit d'un tout petit rien pour qu'une bouffée de cette tendresse revienne et fasse oublier tout ce qui était néfaste.
En ces périodes de crises et d'actes de barbarie c'est le seul refuge pour les cœurs blessés et un terre-plein d'espoir.
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