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Bonne Année, j'estime que je nouvel an est l'anniversaire du temps aussi je vous offre ce texte en rapport avec le temps qui passe. Meilleurs vœux à tous les lecteurs.
Enième anniversaire,
C’est votre anniversaire,
Il se pointe chaque an,
Et rien ne pouvez faire.
Il débarque et puis vlan,
Vous recevez d’un coup
Douze mois dans les dents
Et c’est un peu beaucoup,
Même si des présents
Font passer la pilule,
Cela n’efface pas,
Cette fine ridule
Qui est apparue, là.
Bien sûr à la première
Ce n’est pas important,
C’est simplement manière
De voir passer le temps,
Mais avec les années
En se multipliant,
Nous voilà malmenés
Et surtout moins seyants.
Pour la femme ou pour l’homme,
C’est vraiment différent :
Elle, fripée comm’ pomme
Va en se desséchant.
Pour lui, ça lui confère
Avec tempes d’argent,
Charme supplémentaire,
Injustice vraiment !
Quant à la vieille dame,
Se cachent sous ses rides,
Sans doute joies et drames
Et souvenirs torrides.
Tout au fond de son cœur
Reste de la tendresse
Des instants de bonheur,
Qui en secret la bercent.
Car elle a été belle,
Aimée et courtisée,
La jolie demoiselle,
Au passé composé.
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Un cadeau pour les yeux et pour le cœur,
ce texte écrit pour mon fils Jean-Marc
Des mots pour te plaire
Malgré le temps qui passe,
Tu sais rien ne s’efface,
Ni ton sourire moqueur
Ni les rires, ni les pleurs.
J’aimerais fair’ chanter
Des mots pour t’enchanter !
Mais aujourd’hui vois-tu
Je suis fort dépourvue…
L’inspiration me fuit
Et le jour et la nuit.
Que vais-je devenir
Si je ne peux écrire…
Viens, viens me visiter,
Pour m’aider à trouver
Paroles pour te plaire
Et pour me satisfaire
Afin que très bientôt
Je puiss’ comme un cadeau
T’offrir des phrases tendres
Très douces à entendre.
***
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Adieu Séquoia bonjour douglas
Hello, mon fils bien aimé
Je viens ici t’informer :
Aucun doute il n’y a pas
La moindre trace d’un séquoia
Hélas trois fois hélas !
Mais nous avons un douglas,
A l’allure respectable
D’une rondeur confortable.
Pouvant vivre cinq cents ans
Il est vraiment imposant,
Et en fait je suis ravie
D’en avoir un dans ma vie.
Ce vieil arbre me séduit
Par sa taille, son âge et puis
Je me dis qu’il sera là
Quand nous ne serons plus là.
Dommage qu’il ne puisse pas
Raconter ce qu’il a vu……
Notre Dame 2017
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Hier j'ai eu un rien de nostalgie et le poème pour Jean-Marc la fait transparaître, je vous laisse seul juge.
Mon enfant Jean-Marc Tera'ituatini
Au fond de ma mémoire
Reste le souvenir
D’un enfant qui s’égare
Pour ne plus revenir.
Où est-il donc parti?
Vers un vert paradis
Où tout est si joli,
Et où tout reverdit,
Les plantes et les hommes
Gardent jolies couleurs
Et s’épanouissent comme
S’épanouit une fleur.
Bien sûr le cher enfant
Ne voulait pas partir
Il voulait simplement
Vivre et nous chérir.
Oui mais la maladie
A eu raison de lui,
Et ce mal maudit
L’emporta dans sa nuit.
Reste dans notre cœur
L’image d’un garçon
Aux yeux doux et moqueurs
Et aux tendres façons.
Notre Dame le 12.09.17
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Adieu à Jean Bosc
Jean et Janine Bosc
Jean Bosc nous a quittés emmenant avec lui les souvenirs d'années d'amitié qu'ils ont, son épouse Janine et lui, bien voulu me donner. Merci encore pour ce chaleureux sentiment qui m'a permis dans bien des cas de supporter mes soucis et me donner le courage de me battre pour mes fils.
Pour toi Janot,
J’évoquerai l’amitié qui me liait à Janine
Et grâce à laquelle tu es devenu toi aussi un ami,
Sans doute parce que nos avions en commun notre affection pour elle.
Nous avons partagé quelques souvenirs cocasses
D'autres plus tristes ou plus graves.
Mais notre amitié nous permettait d’envisager les choses
Sous un jour nouveau avec sérénité.
Votre soutien souvent m’a permis
D’aller de l’avant, pour mes fils,
Que Janine affectueusement surnommait les Dalton.
Toute une époque qui disparaît avec toi !
Mais soit rassuré tu resteras avec Janine
Dans nos cœurs et nos esprits !
Au revoir Jean Bosc je ne t’oublierai pas.
Liliane Babou
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